Le mois de mars de chaque année, les femmes sont particulièrement en liesse, car elles célèbrent la journée internationale des droits des femmes. Bien mieux qu’un événement festif, c’est aussi pour elles, le moment de faire le bilan sur les avancées de leurs droits et de définir ensemble de nouvelles perspectives pour l’avenir.
Il est vrai que les femmes sont sous représentées et sont peu nombreuses à occuper des postes de décisions au Congo mais pour celles qui ont bravé les « interdits « le constat est là : elles ne sont pas assez encouragées.
On encourage pas assez ces femmes qui portent sur leurs dos le poids des responsabilités professionnelles et le poids de la famille. On encourage pas assez la femme qui peut être à la fois mère, épouse et qui tantôt entreprend ou embrasse une carrière.
On oublie souvent de rende hommage à ces femmes qui donnent la vie et qui ont le devoir d’éduquer. Ne dit-on pas que éduquer une femme c’est éduquer une Nation ?
Fort heureusement, les mentalités évoluent et désormais, la femme n’est plus reléguée au second plan, mais au contraire, elle rejette elle-même en bloc les stéréotypes, pour être de plus en plus présente dans les instances dirigeantes et dans toutes les sphères de la vie politique, sociale et culturelle. Cependant, elles doivent continuer à se battre sur tous les fronts et relever ensemble les nombreux défis qui sont les leurs et tant d’autres encore, celui de l’environnement par exemple car comment mener à bien tous les combats sans prendre en compte le devenir de la planète ? L’environnement étant aujourd’hui sévèrement menacé par le réchauffement climatique dû au gaz à effet de serre, la participation de la femme à celui-ci est plus que nécessaire. La femme est appelée à se battre aux fins de reléver encore d’autres défis comme l’égalité et l’équité homme-femme, la technologie de l’information et de la communication et autres centres d’interêt pour une vie plus harmonieuse et réconciliée entre les hommes, la nature et les machines. De même la femme doit aussi s’approprier tous les bouts du développement, bénéficier des effets induits des innovations, des nouvelles technologies et des métiers émergents.
En République du Congo, un coup de pouce lui est donné par le gouvernement avec la promulgation de la loi Mouebara qui élargit l’éventail des droits et ouvre de nouveaux horizons à la femme. Aussi doit-elle s’approprier et pratiquer et faire comprendre à la communauté son bienfondé pour l’éradication de la violence faite à la femme Congolaise.
Enfin, je profite aussi de cette même occasion pour honorer celles que l’opinion, passant complètement à côté de la plaque, se rechigne à traiter de sexe faible, alors qu’en réalité c’est le contraire.

Ashley VALENTIN

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